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Résistance et transition
16 mars 2014

Être le changement

Être le changement, c'est se décider d'incarner ses valeurs quels que soient les sacrifices personnels que cela implique.

Être le changement, c'est donner davantage de crédit à la cohérence qu'à la facilité.

Être le changement, c'est refuser de se laisser envahir par le fatalisme ambiant, par le négativisme, c'est ne pas écouter les cyniques, les pessimistes et les cons.

Être le changement, c'est savoir pertinemment que l'on n'est qu'un colibri de plus mais que c'est l'effet indirect de nos actions qui donnent de la résonnance à nos choix, chaque fois que l'on nous demande de les expliquer.

Être le changement, c'est ne jamais arrêter de chercher à améliorer sa démarche, à agir de façon plus concrète, à enrichir sa compéhension des mécanismes complexes du monde.

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10 mars 2014

Le tabou démographique : mesures dérisoires et effet rebond

Après avoir abordé (car je suis "en plein dedans") la problématique de l'alimentation et son influence sur les interactions sociétales et l'environnement, je m'attacherai aujourd'hui à parler rapidement d'un autre tabou qui, comme ce que l'on mange, s'attaque à notre sacrosainte liberté : qu'en est-il de la liberté de procréer ?

C'est une problématique bien plus simple qu'il n'y paraît, à mon sens, et c'est l'expression, de nouveau, de notre impact personnel sur les sociétés humaines, de la force de notre pouvoir de décision au-delà de considérations politiques. Nous sommes assez informés aujourd'hui, pour que choisir de se limiter à deux enfants maximum ne soit plus une question de savoir, mais de vouloir ! La marginalité de cette réflexion, des livres qui en traitent et des associations que la défendent est absolument incompréhensible.

L'Homme a cela de différent de la majorité des autres espèces qu'il est capable de réaliser des choix qui dépassent ses instincts primaires. Pourquoi, alors qu'il est si intelligent et conscient que ses actes entrainent des conséquences, l'Homme n'a-t-il su se préserver avant que cela ne devienne problématique de l'explosion démographique ? Car on dit souvent que notre mode de vie n'est pas viable pour l'avenir. Il faut néanmoins nuancer ceci : notre mode de vie n'est pas viable pour l'avenir avec 9 milliards de personnes qui ne se décident pas à agir "parce qu'elles sont libres de faire ce qu'elles veulent". Il est viable selon les études (et quelques remises à plat énergétiques), autour de 500 millions de personnes. Quand étions-nous 500 millions ? Il y a environ 300 ans. Mais il faudrait encore bien moins de temps pour revenir à ce chiffre, moins de deux siècles avec une politique de planification familiale bien menée, de la sensibilisation et simplement en abandonnant les politiques natalistes. La France a une politique nataliste par excellence. Comment ? Par l'argent. Les allocations sont planifiées de telle sorte qu'il est infiniment plus facile d'élever 3 enfants que 2 au niveau financier. Pourquoi favoriser cela ? Pour payer les retraites. On pourrait imaginer que ça a du sens. Ca n'en a qu'au niveau économique. L'économie n'est pas la vie.

On dit souvent que les écolos veulent le retour à la bougie. Bien que je trouverais cela un tantinet plus romantique que la lampe à LED, je suis quand même séduite, comme tout un chacun, par l'idée de manger tous les jours et d'avoir un endroit tiède où dormir. Je trouve que le discours libertaire est infiniment plus extrémiste que celui des décroissants et des écologistes au sens large. "Je suis libre de faire ce que je veux" n'est ni plus ni moins que l'adage qui nous a mis dans cette m****. "Oui mais les autres ne feront pas l'effort, pourquoi moi je le ferais blablabla". Un argumentaire léger à mon goût.

Le problème, ou plutôt les problèmes sont d'agir vite et bien car deux choses sautent aux yeux lorsque l'on parle de développement durable :

- aucun changement politique ne s'opère ou alors de façon infiniment trop lente

- la population mondiale continue de croître de façon que même si l'empreinte écologique de chaque personne diminue, l'empreinte globale se maintient/augmente : c'est ce que l'on nomme l'effet rebond

"Alors, je suis libre ?" Oui absolument, mais pourquoi ne pas utiliser cette liberté et cette créativité à d'autres fins que la seule perpétuation de ses gènes ?

Il n'y a pas que la guerre, la famine, les épidémies, les pénuries, il y a avant tout notre raison.

Lien vers le site d'une association qui prône l'autorégulation : Démographie Responsable

Résistance et transition
  • Ne vous y trompez pas ! Le colibri de la fable ne trie pas ses déchets, il ne prend pas des douches plus courtes, il ne fait pas du covoiturage, il utilise la totalité de son énergie vitale pour éteindre l'incendie dans la forêt qu'il aime. Soyons uni.e.s.
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