Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Résistance et transition
23 janvier 2014

Se déplacer

Parcourir le monde est un ravissement. Comment ? Et à quel prix ?

Les transports contibuent de façon très significative aux émissions de gaz à effet de serre mais aussi à la course effrenée au pétrole. Cette course provoque des guerres au Moyen-Orient, en Afrique et la destruction d'écosystèmes fragiles comme l'Arctique qui est la cible de ces vingt prochaines années. Les alternatives proposées en terme de véhicules individuels (voitures hybrides, électriques) ne sont pas satisfaisantes, l'électricité en France étant principalement nucléaire.

- Refuser de posséder une voiture individuelle, même à la campagne. Privilégier les transports en commun, le train, le covoiturage, le stop. Utiliser un vélo, ses jambes.

La voiture individuelle, tout comme le logement individuel d'ailleurs, est devenue une marque de réussite sociale et un symbole de liberté. Cette fallacieuse assertion est renforcée par le modèle travailliste où l'on travaille souvent loin de son habitation, où notre rapport au temps est totalement biaisé et où la notion de distance a disparu.

La remise en question vient de la sous-utilisation d'une voiture qui a souvent 5 places et qui est utilisé en moyenne par 1,1 personnes pour les déplacements quotidiens et 1,6 pour les déplacements de loisir.

Réapprivoiser le temps, accepter les contraintes, travailler plus près de chez soi, vivre de façon alternative (de voyages, de WWOOFing) sont les nouvelles opportunités de ceux qui veulent se réapproprier leur vie et découvrir ce qu'est vraiment la liberté, une liberté qui n'a pas besoin d'être assurée et rechargée régulièrement avec une énergie payée humainement et écologiquement beaucoup trop chère.

- Limiter les déplacements au nécessaire, ne pas « rouler pour rouler ».

Aller au centre commercial juste pour regarder, aller au ciné à 20km, aller chercher du pain quand on pourrait simplement s'en passer ou le faire soi-même, autant de comportements qui peuvent être modifiés en toute sérénité.

- Ne pas voyager en avion, particulièrement sur les distances inférieures à 5.000 km.

Le trafic aérien est une problématique importante. Le développement de compagnie low-cost rendent moins cher en avion un trajet vers le Benelux, l'Angleterre, l'Espagne qu'en train ou en voiture. Pourtant, le coût écologique est 100 à 1000 fois plus important.

Voyager vers d'autres continents est une autre problématique. Même s'il s'agit d'un voyage de plusieurs mois dans le cadre d'un écovolontariat ou d'écotourisme, l'impact n'est pas pour autant diminué. Mais il est possible de compenser ces émissions carbone (par exemple sur www.actioncarbone.org). Il ne s'agit pas de s'acheter une conscience mais d'être conscient de son impact et de soutenir en échange des projets de développement durable. Et pourquoi ne pas faire le trajet par voie terreste ou maritime et découvrir une autre façon de voyager ?

Publicité
Publicité
Commentaires
Résistance et transition
  • Ne vous y trompez pas ! Le colibri de la fable ne trie pas ses déchets, il ne prend pas des douches plus courtes, il ne fait pas du covoiturage, il utilise la totalité de son énergie vitale pour éteindre l'incendie dans la forêt qu'il aime. Soyons uni.e.s.
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Publicité
Archives
Publicité